A cet heure-ci, seule la lune éclairait encore les environs alors qu’à son habitude, Aerengil rentrait tard de la rue où il traînait la plupart du temps, il fréquentait toutes sortes de voleurs, assassins et autres, bizarrement, il se sentait à l’aise avec eux, cela faisait déjà plusieurs années qu’il était passé maître dans l’art de voler, par contre, depuis seulement quelques mois, il avait commencé à assassiner des personnes contre de l’argent ou d’autres choses de valeur. Tuer ne le dérangeait pas ce qui facilitait grandement sa tâche lorsqu’il était en face de sa cible.

Ce soir là, il rentrait dans la résidence secondaire de ses parents qui se trouvait dans la vieille ville d’Hurlevent. Alors qu’il marchait sans se presser dans les rues, il vit que deux corps gisaient sur le sol à quelques mètres de sa maison. Il s’avança vers eux et il reconnut les corps : son père et sa mère. Ses parents étaient à ses pieds, morts et il ne ressentait aucune émotion en les regardant, rien. Aucune larme ni sourire, rien. Au bout de quelques minutes, une émotion finit enfin par passer sur le visage de l’Humain qui se trouvait toujours devant les corps, et si ceux qui avait commis ce crime en voulait à toute sa famille, ça voulait dire que sa sœur était en danger et qu’il devait aller la chercher tout de suite. Il se rappelait qu’Alessandrä lui avait dit qu’elle allait à Forgefer. C’était donc là qu’il devait aller, il se mit donc à courir le plus rapidement possible vers le Tram des profondeurs qui allaient jusqu’à la cité des Nains. L’Humain était toujours dans la tenue qu’il utilisait pour ses assassinats, il aimait beaucoup cette tenue, agréable à porter, elle ne gênait aucun des mouvements de l’Humain et surtout, il pouvait mettre un capuchon sur sa tête ce qui cachait son visage.

La chance était de son côté ce jour-là, à peine arrivée à la station, le tram était déjà sur place et sur le point de partir pour Forgefer. Il monta dans le tram et celui-ci partit aussitôt après. Le trajet dura une dizaine de minutes et une fois arrivé dans la cité, il se remit à courir. Il devait trouver sa sœur, heureusement, il connaissait les endroits où elle avait l’habitude d’allait et peu de gens se baladaient dans la cité à cet heure là. Ses pas le menèrent tout droit dans une taverne où elle allait de temps en temps, après avoir jeté un bref coup d’œil, il repartit en sachant qu’elle n’y était pas.

Il espérait tout de même qu’il se trompait et que ses parents s’étaient fait tués par un groupe de malfrats, mais sans savoir pourquoi, il était inquiet. Sa sœur était la seule personne qu’il aimait et il tuerait n’importe qui oserait lui faire du mal.

Il courait toujours dans les rues de Forgefer, à l’affût du moindre bruit, la fatigue commençait à se faire sentir. Peut être que sa sœur n’était pas du tout en danger et qu’elle dormait paisiblement, peut être pas. Il entendit des rires gras et bruyants sortirent d’une petite ruelle, sans hésiter, il s’avança vers la ruelle deux courtes épées qu’il tenait dans ses deux mains.

Trois hommes. Une jeune adolescente. Il la reconnaissait, c’était Aless et il ne savait pas ce que les trois hommes voulaient lui faire, il ne voulait pas le savoir. Par contre, il savait une seule chose : qu’ils allaient mourir. Il s’avança vers l’homme qui tenait sa sœur, il ne courait plus et marchait tranquillement avec beaucoup d’assurance, il planta ses deux épées dans les poumons de l’homme. Il retira les deux armes aussitôt après et se retourna vers un deuxième homme, avant que celui-ci ait eu le temps de réagir, il lui trancha la gorge. Le troisième homme réagit plus rapidement et s’enfuit en courant. Aerengil se retourna, lança ses deux épées en l’air, dégaina une petite dague qu’il lança entre les omoplates, il mourut sur le coup. Il ramassa les deux épées qui venaient de retomber sur le sol et les rangea dans leurs étui. Il se retourna vers sa sœur puis s’approcha d’elle. Il déclara comme si rien ne s’était passé :

« Tu comptes te relever un jour? »

Alessandrä venait de réaliser que l’homme qui se tenait devant elle était son frère aîné.

"Qu'est ce que tu fais ici? Je me débrouillais très bien avant que tu arrives."

« Épargne moi tes fanfaronnades, des choses graves son arrivées. »

Elle fronça les sourcils, ce que sa sœur venait de subire, Aerengil ne trouvait pas sa si grave, il avait l’habitude de ce genre de chose contrairement à elle. Il avait déjà vu des scènes comme celle là ce produire sans qu’il intervienne. Le silence s’installa quelques instants avant que l’Humain reprenne :

« Nos parents ont été tués. »

Il ne savait pas ce que sa sœur ressentait, était-elle triste ? Ou bien, comme son frère, ne ressentait-elle aucune émotion face à la mort de leurs parents ? En tout cas, il repartit vers le Tram des profondeurs, suivit par sa sœur. Elle ne disait aucun mot depuis qu’il lui avait annoncé la nouvelle, apparemment, elle était bouleversée par la nouvelle. Ils montèrent dans le tram et elle sortit de son silence :

"Alors ils ont été... assassinés?"

"Par un groupe de malfrats alors qu'ils revenaient d'une soirée à Hurlevent oui."

En fait, il n’en savait rien. Il répondit cela même si il en avait aucune idée mais il pensait que ça devait être sa.

"Autant dire qu'on ne connaîtra jamais le vrai coupable alors..."

Connaître le meurtrier n’était pas vraiment son objectif. Il n’y avait même pas pensé, il s’en foutait royalement et même si il saurait qui était le coupable, il ne savait pas si il irait le tuer. Après tout il n’aimait pas du tout ses parents, la seule chose bien qu’ils aient fait pour lui fût de le faire naître et de le nourrir lorsqu’il était encore un bébé.

Le tram arriva à Hurlevent et il partit en direction de la vieille ville, toujours suivit par sa sœur. Pendant le chemin, elle lui posa une question :

"Tu n'es pas triste toi?"

"Pourquoi le serais-je? S'ils n'étaient pas morts je ne serais pas allé te chercher à Forgefer, et tu serais encore en train de servir de divertissement à ces porcs."

Dans un sens, c’était la vérité. Mais dans un autre, il ne voulait pas dire devant sa sœur qu’il se moquait totalement qu’ils soient mort. Il détestait ses parents, particulièrement son père qui l’engueulait toujours, sur tout ce qu’il faisait, c’était un peu à cause de lui qu’il fréquentait des assassins, voleurs et autres. Il détestait aussi sa mère, toujours à soutenir son père même si elle n’approuvait pas ce qu’il disait, elle n’avait jamais osé lui répondre.

Ils ne dormirent pas de la nuit car quand ils arrivèrent devant le cadavre de leurs parents, de nombreuses personnes attendaient à côté dont des enquêteurs. Ils posèrent beaucoup de questions, il fit semblant d’être triste pour ne pas être soupçonné. Un des enquêteurs venait vers lui et annonçait assez fort pour être entendu des autres :

« Suivez-moi, j’ai d’autres questions à vous posez. »

Aerengil le suivit sans poser de question car ce n’était pas un enquêteur mais l’homme qui l’avait initié à l’assassinat, son maître dans cet art en quelque sorte. Ils s’arrêtèrent quand ils furent certain que les autres personnes ne pouvaient pas les entendre. L’homme s’appelait Lybyru, enfin, c’était le nom qu’il lui avait donné mais certainement pas son vrai nom, il déclara :

« Bon, j’ai trois contrats pour toi, voici les lettres, tout est décris à l’intérieur. J’ai autre chose à te dire, après ces contrats, change de nom et tue tous ceux qui connaissent ton véritable nom et qui savent que tu es un assassin. Sinon, tu seras recherché par le monde entier et tu ne pourras plus rien faire. Allez, je compte sur toi, salut ! »

Sur ces mots, Lybyru partit. Aerengil avait vu sa sœur partir dans une taverne non loin de là. Il alla donc dans la taverne et s’installa à une table. Il attendait pendant de longues heures, bouteille de vin à la main. Sa sœur descendit du deuxième étage et commanda un petit déjeuner à l’aubergiste. Elle vint s’asseoir à côté de lui et demanda :

"Qu'est ce que tu vas faire maintenant?"

"Je n'en sais rien. Et toi?"

"Je n'ai jamais aimé les études... Tu sais ce qu'a décidé l'équipage du bateau?"

"Ils attendent de savoir ce qu'on fait du Leviathan"

"Alors on le garde... Je vais aller leur parler."

Sur ces mots, elle sortit de la taverne. Aerengil regarda les lettres que Lybyru lui avait donné et il savait ce qu’il allait faire, devenir un assassin. Après tout, c’était bien payé…

Hurlevent, quartier commerçants, tard dans la nuit

Aerengil avançait vers un homme qui l’attendait, il ne bougeait pas d’un pouce et se trouvait au bord du vide. Il lui avait donné rendez-vous sur le toit d’une maison. L’Humain s’arrêta à quelques centimètres de Lybyru, les deux hommes s’observaient sans dire aucun mot, une tache de sang coulait sur le visage de l’Humain, ses armes étaient emplis du sang de ses victimes. Cette soirée resterait à jamais gravé dans sa mémoire, effectivement, ce soir-là, il avait tué une trentaine d’hommes en l’espace de deux heures. Sa mission ne se terminait pas ce soir, d’autres personnes devaient trépasser sous sa lame, tous ceux qui connaissaient sa véritable identité devait reposer six pieds sous terre. Lybyru souriait, il comprenait ce que l’Humain venait de faire lors de cette soirée, il prit en premier la parole :

« Alors tu l’as fait, tu as tué tous ceux qui connaissent ton identité dans cette ville ? »

Aerengil essuya la tache de sang qui coulait sur son visage avec son pouce puis posa son pouce sur sa langue afin d’essuyer le sang. Juste après, il sortit une dague et essaya de trancher la tête de Lybyru. Celui-ci réagit rapidement et esquiva le coup mais la dague effleura tout de même l’épaule droite de Lybyru qui sourit en voyant que l’Humain était encore loin de son niveau et encore loin d’être capable de le tuer. L’Humain ne savait pas ce qu’il devait faire, il ne comprenait pas pourquoi il avait eu en tête l’idée de tuer cet homme alors qu’il en était incapable. Pas pour une question de volonté, il faut avouer qu’il désirait ardemment le tuer pour le surpasser et pour se prouver qu’il faisait parti des meilleurs. Plutôt une question de force, de talent.

Lybyru affichait un grand sourire sadique. Il dégainait tranquillement sa grande épée, avec toute la grâce habituelle d’un Elfe, sans quitter des yeux son adversaire. Celui-ci gardait sa dague dans la main, c’était l’arme qu’il préférait de par sa maniabilité et son efficacité. Une dague n’avait pas le même poids qu’une longue épée et était donc plus maniable, sa légèreté permettait de combiner rapidité et force.

Les deux hommes se regardaient sans esquisser le moindre geste. Le silence lugubre pesait lourdement sur le toit en attendant le début du combat. La nuit était sombre ce soir-là, les nuages couvrant la lune et les étoiles. Le vent soufflait doucement.

Le silence se brisa et laissa place au fracas des lames. L’Humain essayait surtout de sauver sa vie en esquivant et parant tout les coups de son adversaire mais il saisissait la moindre opportunité de contre-attaquer. Le poids et la longueur de la lame ne semblait pas gêner son propriétaire et il ne s’inquiétait pas le moins du monde des attaques que lui assenait Aerengil. Il pouvait donc se concentrer sur l’attaque, il visa le cou mais l’Humain se baissa pour ne pas perdre la tête mais il ne vit pas le coup de genou arrivait en sa direction. Il se releva rapidement après avoir cracher du sang, Lybyru n’avait pas profité du moment où son adversaire était au sol pour l’achevait, au contraire, il ne bougeait pas et l’observait les yeux grands ouverts et un grand sourire béat s’affichait sur son visage. On aurait dit un fou.

Pendant le combat, la force du vent s’était amplifié et la pluie tombait de plus en plus fort. Le ciel grondait. Certains auraient dit que les dieux étaient mécontents mais pas Aerengil, il ne croyait pas en Dieu ni en rien du tout. Pour lui, la croyance était une faiblesse pour les Hommes.

Le combat reprit et on assistait désormais à une danse macabre où le moindre faux mouvement pouvait vous coûter la vie. Aerengil commençait à fatiguer et il devenait de plus en plus dur de parer et esquiver les attaques de l’Elfe surtout que tout ce qu’essayait de faire l’Humain ne semblait pas du tout inquiéter son adversaire et il anticipait les techniques d’Aerengil avec une facilité déconcertante. Aerengil n’aimait pas les combats qui duraient trop longtemps, surtout contre un adversaire plus fort. Alors qu’il continuait à parer et à esquiver les attaques de son ancien maître dans l’art de l’assassinat, il hésitait à utiliser une technique qu’il venait de maîtriser il y a peu de temps. Elle était très efficace mais contre un adversaire de ce calibre, si il ratait c’était la fin pour lui. En tout cas, il pouvait compter sur l’effet de surprise car Lybyru connaissait toutes ses techniques, son comportement, sa force… Après tout, c’était lui qui lui avait tout appris mis a part cette nouvelle technique sur laquelle l’Humain allait tout miser.

Aerengil se recula un peu et disparut. Lybyru ne s’inquiéta pas quand l’Humain réapparut derrière son dos pour lui trancher la gorge, l’Elfe esquiva le coup mais son adversaire tenait trois couteaux dans sa main gauche qu’il lança à trois endroits différents : sur lui, à sa droite et à sa gauche. Il n’avait plus qu’un seul échappatoire. Il disparut à son tour et réapparut derrière l’Humain qui était devenu translucide, celui-ci ne se tenait pas de dos mais de face, il avait tout prévu et s’était donc retourné. Il le frappa avec une force tel que l’Elfe fut forcer de reculer en parant le coup. La vitesse des deux combattants avaient doublé, tous les coups d’Aerengil étaient d’une précision sans faille et il ne laissait aucune chance à son adversaire de riposter. Un autre combattant serait sûrement déjà mort mais celui-ci était coriace, normal étant donné qu’il s’agissait de son maître. Aerengil sortit une deuxième, il n’avait plus d’armes sur lui à part trois couteaux de lancers, et voulut trancher la tête de Lybyru avec, il s’abaissa et reçut un coup de genou en pleine face. Il attrapa à temps les poignets de l’Humain afin d’éviter que les lames eurent le temps d’atteindre les points vitaux de l’Elfe, il tordit le poignet gauche et Aerengil dut se replier en arrière après avoir lâcher son arme à cause de la douleur. Il prit deux couteaux de lancer, il regarda son adversaire et jeta ses deux couteaux ainsi que sa dague de la même manière que la première fois mais son adversaire esquiva en sautant haut par dessus. Il restait un couteau à Aerengil qu’il n’hésita pas à lancer sur son adversaire. L’objet arrivait sur lui à toute vitesse mais il sortit quelque chose de sa poche que l’Humain ne put voir et le lança à son tour sur le couteau, les deux lames s’entrechoquèrent et tombèrent sur le sol. Aerengil n’avait pas réussi et l’Elfe s’avançait pour l’achever. Avec un grand sourire, il s’exclama :

« Voici ta dernière leçon : Ne jette jamais ton arme lorsqu’il ne t’en reste plus qu’une. »

Aerengil le vit s’élancer vers lui en visant son abdomen avec un bon coup de pied mais il n’avait plus la force d’esquiver et reçut donc le coup qui l’envoya valser jusqu’au bord du toit. Il resta allonger, le souffle haletant et les yeux ouverts, en attendant que la Mort le prenne. L’Elfe allait abattre sa lame, le tonnerre grondait de plus en plus fort et alors qu’il ne s’y attendait pas du tout, la foudre tomba sur l’épée de son adversaire et l’électrocuta. L’Humain regardait son ancien maître s’écroulait sans la moindre émotion, même pas de la surprise. Il se releva lentement, il pouvait se le permettre car il n’y avait plus aucun danger mais s’il n’allait pas plus vite, c’était surtout car il ne pouvait pas. Il prit la longue épée de la main du défunt et l’enfonça dans son cœur afin d’être sur.

Il rentra dans sa chambre, la maison de ses parents n’avait toujours pas été racheter. Une fois qu’il fut laver, il s’allongea sur son lit et soupira un bon coup. Ce n’était qu’à ce moment-là qu’il commençait à se rendre compte de ce qu’il venait de se passer cette soirée. Il avait tué énormément de personnes sans le moindre regret mais ceci n’était pas grand chose comparer à la fin de la soirée. La foudre s’abattait sur la lame de son ennemi. Aerengil se posait des questions mais une seule restait dans son esprit :

*Dieu existe-t-il ?*

Au final, il se dit que cela ne pouvait être que de la chance. Dieu ne pouvait pas exister et s’il existait, il ne choisirait sûrement pas de défendre la cause d’un simple assassin. Ce fut sur cette réponse qu’il s’endormit après cette longue soirée.

Plusieurs jours plus tard, dans plusieurs capitales

Hurlevent

Deux Humains étaient assis sur un banc sous un beau ciel bleu sans aucun nuage à l’horizon.

« Tu t’rappelle de s’qui c’est passé l’autre jour ?
_ Tout les gens morts ?
_ Ouaip !
_ Bah ouais pourquoi ?
_ J’ai entendu dire que c’était un seul homme qui les avaient tués ! Tout le monde l’appelle la "Lame damnée" et ce serait un assassin !
_ Non ?? »

Forgefer

Une Taverne était bondé de monde. Le Tavernier se mettait debout sur son comptoir pour pouvoir s’adresser à toutes les personnes.

« Vous vous souvenez du massacre d’il y a quelques jours ? D’après des informations surs, il paraîtrait que ça soit une seule personne qui ait fait tous ces meurtres et la population l’appelle la "Lame damnée". Nous ne savons pas ce qu’il est ni qui il est, la seule information serait qu’il est un assassin. »

Pitons-du-Tonnerre


Un Tauren, sa femme et son fils en train de dîner.

« Dis, tu te rappelle de l’affaire sanglante ? Eh bah ya du nouveau ! C’est UNE seule personne qui aurait fait ça et les gens l’appellent la "Lame damnée". C’est désespérant…
_ Pourquoi il a fait ça père ?
_ Je ne sais pas mon fils, je ne sais pas… »

Orgrimmar

Deux Orcs après une séance d’entraînement.

« Ta su les nouvelles pour tous les meurtres là ?
_ Ouaip, encore un putain d’assassin, je hais ces lâches.
_ Pareil, ils mériteraient juste de périr sous ma lame.
_ Tu t’fous de ma gueule ? Ils auraient trop peur de se battre, ils préfèrent fuir puis attaquer quand tu t’y attends pas, des vrais lâches ! »